Le stand Jaccueillelanature au Festival Natur’Armor 2018

Jeremy Allain, le directeur de Vivarmor Nature, nous a envoyé les comptages de fréquentation pour l’édition 2018 du Festival Natur’Armor que Vivarmor Natre organise chaque année.
Modestement, il nous écrit que « L’édition 2018 du Festival Natur’Armor s’est très bien déroulée ». Pour moi qui y vais depuis quelques années, c’est indubitablement un grand succès.
Du plus petit au plus grand, je crois que tous les habitants animaux et végétaux qui partagent la planète avec nous y étaient représentés, et sous leurs plus beaux atours, par des passionnés qui les aiment.
Et ils ont su faire partager cet amour aux visiteurs. Lisez plutôt :

  • 158 participants aux sorties de découverte
  • 169 personnes ont assisté à la soirée consacrée aux oiseaux de la baie de Saint-Brieuc
  • 428 bénévoles ont permis le bon déroulement de la manifestation
  • 584 enfants ont assisté aux ateliers d’initiation à la nature
  • 1102 personnes ont assisté à la projection de films ou à des conférences sur la biodiversité bretonne
  • 2782 visiteurs le samedi
  • 5990 visiteurs le dimanche
  • 8772 visiteurs c’est le nombre de participants à l’édition 2018 du Festival Natur’Armor
    Le diaporama se trouve ICI. Le stand de Jaccueillelanature a même l’honneur d’une photo rien que pour lui !

Pour Jaccueillelanature aussi, c’était un succès. Les bénévoles de Jaccueillelanature pour tenir ce stand, c’étaient Claudine, Maryvonne et Marie-Noëlle. Nous n’étions pas de trop, car l’affluence fut forte !

Nous avons apprécié l’emplacement de rêve réservé au stand de Jaccueillelanature: juste au milieu du flux, en pleine lumière du jour, et avec beaucoup d’espace autour. Comme vous le verrez sur les photos ci-dessous, nous avons eu beaucoup de visiteurs, et très peu de moments de relâche.

Beaucoup de visiteurs sont restés longtemps écouter notre proposition d’accueil de la nature chez eux, nous parler de leurs jardins existants ou en devenir, nous poser des questions sur les végétaux et les aménagements possibles chez eux. J’avais plastifié de nombreuses photos de fleurs sur lesquelles ont voit les butineurs, et les aménagements de jardin, ce qui permettait aux enfants comme aux adultes de s’en saisir, les manipuler, et les commenter. La boite avec les matériaux doux et l’exemple d’aide à la nidification, l’histoire de Désiré le Machaon, et les photos d’oiseaux et de papillons ont eu beaucoup de succès.

Nous avons distribué des dizaines et des dizaines de sachets de graines de jolies fleurs (de mon jardin) pour les butineurs , aux familles, et aux institutrices qui animent des jardins pédagogiques.

 

Quelques anecdotes, qui font réfléchir :
Une dame qui a vu une pie toute blanche, dans une famille de pies blanches et noires, et un merle noir et blanc, d’une famille de merles noirs. Ne pouvant lui dire si c’était normal, nous lui avons conseillé d’aller voir les stands de Vivarmor et de la LPO. A son retour, elle nous a dit que ces variations ne sont en fait pas rares.
Un jeune homme pointant d’un doit accusateur une des photos, un bourdon qui butine (dans mon jardin) une fleur orange. Il s’agit du Pavot de Californie (Escholtzia californica), une plante médicinale utilisée en Europe depuis le début du XIXè siècle pour ses vertus calmantes, et aussi décorative. Il m’explique que c’est une fleur invasive qui colonise les talus. J’étais étonnée, car des talus orange vif, ça se remarque, et je n’en n’ai jamais vu. Pour ma part, ce que je vois fréquemment, et de plus en plus, et dont on peut s’étonner qu’il ne soit pas classé comme plante invasive, c’est le colza échappé des champs, qui, profitant de la terre dénudée des talus après le passage des épareuses, saute sur l’occasion de prendre la place des orties et des silènes, habitantes traditionnelles de ces lieux .
Puis quelques minutes plus tard, visite d’une dame et de ses petits garçons qui me montraient sur les photos les oiseaux et les papillons qu’ils connaissaient bien. La dame me raconte que chaque année, elle met de côté des graines de son jardin, roses trémières, soucis, et autres, et fabrique des « bombes à graines » que ses fils se font une joie de lancer sur les talus le long des routes lors de leurs balades. Peut-être se trouvait-il des graines de Pavot de Californie dans ces « bombes à graines » ?
Enfin, ma mère se serait demandé comment continuer à faire de la bonne cuisine sans « fauter », si elle avait comme moi entendu dimanche, que le laurier sauce (Laurus nobilis), cultivé depuis le Moyen-Age, est maintenant considéré comme une plante invasive à éliminer.

Et enfin, les photos, prises le dimanche. C’est pourquoi vous n’y voyez pas Maryvonne, mais nous ne l’oublions pas ! La dernière, je la dois aux organisateurs du Festival.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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