Sureau, buddleia, roses trémière, seringat, fusain, bambous … vos tailles ont eu le temps de sécher. A vous de jouer !
De multiples abris séparés sont préférables aux grands hôtels, cible prioritaire des prédateurs, et dont la promiscuité favorise la transmission des parasites et maladies.
Récupérez des boites de conserves d’au moins 8 cm de profondeur, des morceaux de planches de bois non traités, des boites à vin, des boites à crochets de couvreur, et renforcez ces dernières avec des vis en complément des clous car ce bois peut se tordre.
Triez vos tiges : les tiges pleines posées directement au sol nourriront et abriteront les abeilles solitaires xylophages,
les tiges à moelle serviront de refuges aux insectes « rubicoles » qui creusent dans la moelle une galerie à la taille de leur corps,
et les tiges creuses aideront les insectes « caulicoles » de toutes tailles.
Coupez les tiges en fonction de la profondeur du réceptacle, avec pour le bambou une scie à métaux, pour les autres une scie à bois, ou un sécateur bien affûté pour que l’entrée de la tige ne blesse pas ses visiteurs.
Remplissez vos contenants en serrant les tiges le plus possible, pour éviter qu’elles tombent lorsqu’elles vont sécher dans le temps, ou que les oiseaux, voyant une réserve d’insectes, les saccagent, et en les poussant bien , car ces abris doivent avoir un fond.
Pour l’abri à osmies cornues dans la boite à vin, percez les planches dans l’épaisseur avec une mèche de 8 à 10 mm de diamètre, le plus profondément possible.
Accrochez vos abris sur un mur ou dans les arbres en les orientant sud-est, bien à l’horizontale pour que la pluie ne s’y installe pas.
Comme toutes les habitations, vos abris, pour rester utiles, devront être entretenus: veillez à la sortie de l’hiver, à ce qu’ils soient encore accueillants.
Et si tous les trous sont pleins, félicitez-vous d’avoir contribué à aider la biodiversité !
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