D’une saison à l’autre, il me reste des graines pour les oiseaux. Et des graines de fleurs qui sèchent. Les unes dans leurs sacs et contenants plastiques d’origine, les autres dans des sachets papier.
Un bonheur pour les souris ! Qui y font des ravages … 
Alors j’ai mis des nasses pour les capturer sans les tuer, puis les relâcher dans le tas de bois au fond du jardin.
Tout se passait bien, jusqu’à ce que je capture les parents d’une famille. Deux souris un peu plus grosses, dont la queue à la fermeture, est restée coincée, et donc cassée, par le clapet.
L’une a eu la queue coincée, et donc probablement cassée. Je me rassure en me disant qu’elle aura une queue tordue, mais qu’elle n’en mourra probablement pas.
Mais l’autre a dû se débattre. En plus d’être coincée et donc cassée, sa queue était vrillée plusieurs fois autour de la tige du ressort. Elle avait le thorax coincé par la tige à fromage, et était bloquée au-dessus du ressort. Pour la libérer, j’ai dû couper toutes les parties métalliques. J’ai tenté de la sauver, mais elle est morte dans la douleur. Une horreur, qui m’a bouleversée.
Je suis allée voir les nasses à rat, qui offrent plus d’espace pour une queue qui traîne. Mais la tige à fromage est de la même taille. J’ai pensé qu’une petite souris ne déclencherait pas la fermeture.
Alors j’ai fini par trouver un système. Il fonctionne très bien. J’en suis à ma neuvième souris attrapée (!!) sans douleur puis relâchée dans le tas de bois.
Il m’a suffit d’une pince de nez pointu pour redresser le clapet, et d’une râpe pour assurer que même si le clapet se décale, ce qui arrive, il reste assez d’espace pour la queue, et elle seule !
Quelque soit votre mauvaise humeur lorsque vous installerez une nasse à souris, j’espère de tout coeur que vous penserez à faire ce petit bricolage vraiment à portée de tous et de toutes.
Pour éviter une grande douleur inutile.
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