À Paimpol, Marie-Noëlle compte les oiseaux dans son jardin

PHOTO CLAUDE PRIGENT / LE TELEGRAMME. MORLAIX (29) : Oiseau , rouge gorge , rouge-gorge . etechezvousnature

C’est le week-end du grand comptage des oiseaux des jardins. À Paimpol, Marie-Noëlle Tardivel, la présidente de J’accueille la nature, sort les jumelles, un papier et un crayon pour les compter.

« Mésange charbonnière, verdier d’Europe, chardonneret élégant… ? Quelles seront les espèces présentes dans votre jardin cette année ? Découvrez-les en participant au week-end national de comptage des oiseaux des jardins organisé par la LPO et le Muséum national d’histoire naturelle », écrit l’équipe de la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) sur son site internet. Ce week-end, c’est la dixième édition de ce grand comptage.

À Paimpol, Marie-Noëlle Tardivel, la présidente de l’association J’accueille la nature, pointe ses jumelles vers une mangeoire de son jardin pour observer les mésanges ou les herbiers de passage. « C’est une opération nationale et maintenant internationale. Les résultats vont être collectés par beaucoup d’associations qui s’occupent de la nature. Il y a des sites dédiés comme ceux de la LPO ou du muséum, où on peut les saisir », indique Marie-Noëlle Tardivel. Quelques mois après, les contributeurs pourront recevoir une synthèse. « On peut ainsi voir sur toute la France ou dans sa région les oiseaux qui ont été le plus vus ou ceux qui ont été vus en plus grand nombre. Ce sont deux choses différentes. On peut découvrir aussi des migrations. »

Ne pas recompter plusieurs fois le même oiseau

Marie-Noëlle Tardivel conseille d’avoir une mangeoire dans son jardin pour réaliser ce comptage. Avec « des graines de tournesol noir, des cacahuètes et un pain de graisse, vous allez pouvoir vraiment accueillir une variété d’oiseaux très importante ». Bien au chaud derrière sa fenêtre avec un crayon et un papier, il suffit ensuite de compter les oiseaux pendant une heure. « Il faut noter la plus grande occurrence d’un type d’oiseau. Vous pouvez écrire sur un papier la liste des oiseaux du coin. Des listes diffusées, par exemple, par Bretagne vivante ou la LPO. Vous allez en avoir une bonne vingtaine. » Il faut noter le plus grand nombre d’une espèce d’oiseau observé simultanément. Il ne faut pas les additionner au fil de l’heure. Une paire de jumelles permet de mieux repérer et identifier les oiseaux.

Et pour ceux qui n’auraient pas de mangeoire ? « Il faut déterminer un endroit dans son jardin comme un arbre, un arbuste ou un grillage où les oiseaux vont venir souvent se percher. Pendant une heure, il faut regarder cet endroit et noter », conseille la présidente de J’accueille la nature.

Deux grandes raisons pour compter

Certaines heures sont-elles propices à l’observation ? « J’ai remarqué que chez moi les oiseaux viennent le plus souvent en fin de matinée et en fin d’après-midi ». Marie-Noëlle Tardivel compte les oiseaux sur les deux jours du week-end. Elle y voit au moins « deux grandes raisons de le faire ». La première, c’est de donner des informations aux ornithologues, aux naturalistes et aux scientifiques « pour suivre les évolutions des oiseaux de nos jardins. L’autre aspect que je trouve, à mon sens, tout aussi important c’est d’initier les enfants à s’asseoir et à regarder les oiseaux », conclut-elle.

Article du Télégramme du 29 janvier 2022

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